A La Rochelle, le Carré Amelot est aujourd’hui le seul espace public ayant conservé un laboratoire photographique, version argentique. Un atelier de photo numérique existe parallèlement, mais le bon vieil argentique, par quoi la vie de l’image a commencé, séduit toujours des amateurs. À commencer par les jeunes, bien qu’ils soient à peu près tous équipés d’un téléphone portable permettant de photographier n’importe quoi.
«On travaille sur l’approche générale de la photographie, explique Martine Perdriau», responsable du département photo au Carré Amelot.
Pour cette raison, ils n’ont plus la notion de la lumière.
Mardi matin, le Carré Amelot accueillait un groupe d’apprentis photographes, élèves de seconde au lycée Valin.
Répartis en deux groupes, les uns au laboratoire, les autres auprès du sténopé, les lycéens sont repartis lestés de connaissances approfondies sur les techniques photographiques du XIXe siècle.
Israël Ariño est en train d’initier ses élèves «au principe optique de la photo connu depuis les Grecs». S
D’où le procédé dit «argentique».
Excellente initiative.
Et vive la magie du sténopé !!!