La chasse aux reines

Jusqu’en mai, c’est la chasse aux reines fondatrices, ensuite et durant tout l’été, ce sera la chasse aux nids. Ça devient catastrophique», martèle Raymond Saunier, président du Syndicat apicole de Gironde (SAG) en évoquant l’hécatombe 2011 : «En 2010, nous avions 250 adhérents. Chaque année, des personnes allergiques ou de santé fragile meurent des suites d’une piqûre. Dans un premier temps, il est demandé aux habitants de constituer des pièges pour stopper les reines.

À la fin de l’hiver, il ne reste que les reines, futures fondatrices de colonies.

Dès les premières chaleurs, elles se déplacent pour se nourrir et repérer les endroits où elles vont pouvoir créer leur nid.

Il suffit de couper une bouteille plastique aux deux tiers. Au fond de la bouteille, il suffit de verser de la bière brune, du vin blanc et du sirop de cassis ou de framboise.

Raymond Saunier cite l’exemple de Bègles où un employé municipal s’est depuis longtemps lancé dans le combat et a considérablement réduit le nombre de nids.

Bilan : 1 à 2 nids dans le secteur traité, 75 dans l’autre.

À Arcachon aussi, l’intervention musclée d’apiculteurs a permis d’anéantir les frelons asiatiques sur plusieurs kilomètres.

Pour les reines, il faut cependant réagir très vite car le soleil va revenir.

Et si nids il y a malgré tout, il ne faudra plus hésiter à prévenir ceux qui les détruisent, le GDSA 33 notamment.

Le groupement est équipé pour «capturer» les nids, jusqu’à 30 mètres de hauteur. S



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