La pelleteuse pioche dans le tas et déverse ce qui ressemble à de la terre dans la remorque attelée à la Range Rover. Les clients sont deux Britanniques joviaux mais plus tout jeunes, qui habitent Landrais. «J’ai de l’arthrite, je ne peux plus faire mon compost moi-même, alors c’est la solution», dit le plus âgé des deux, désignant sa cargaison de fleuricompost. Demi-tour, et la Range Rover est remplacée par un autre véhicule, tirant une autre remorque.
Il est bientôt 16 heures, et l’unité de compostage de Périgny va fermer dans quinze minutes. Le début, c’était en mai 2000.
Mais la plate-forme de compostage de la Communauté d’agglomération de La Rochelle (CdA) a trouvé son rythme de croisière.
Et si chaque printemps voit des files de véhicules repartir avec un chargement du précieux humus, c’est parce que les camions bennes des déchetteries de toute l’agglomération les ont précédés, remplis de branches, fleurs, feuillages et tontes de pelouse.
«L’objectif, c’est une filière de valorisation des déchets verts», explique Stéphane Naegellen, chef de service, en charge de la gestion des déchets.
L’autre grande période d’activité est située à l’automne.
Mais pour l’heure, c’est le printemps, saison des bourgeons et des pelouses taillées une fois par semaine. S
Pouvez vous me dire ou je peux trouver un centre pour aller chercher du compost, j’habite à SAINT BONNET SUR GIRONDE
Cordialement
Alain MONTIS