C’est officiel depuis le vote, hier soir, d’une convention d’occupation temporaire du domaine public, pour une durée de 25 ans, au profit de la société Flore sciences nature : les Jardins du monde ont bien un repreneur. Point de révolution, toutefois : les Jardins du monde continueront, dès leur réouverture, à s’appeler les Jardins du monde, marque déposée propriété de la Ville et que le repreneur a souhaité conserver, et resteront un parc floral.
La convention d’occupation temporaire du domaine public ne développe pas, au fil de ses différents articles, l’activité précise du parc.
«Rotation des produits pour fidéliser la clientèle ; produits des boutiques gamme nature (vêtements du monde, déco, produits de soins naturels) ; restauration et bar autour du même thème».
Plus loin, toutefois, les animations envisagées par le repreneur se précisent : «Expositions temporaires ou permanentes (de fleurs et végétaux, NDLR) complétant les collections de bonsaïs», que la Ville met à la disposition du gestionnaire du parc, qui l’étoffera, «un Festival du développement durable, des conférences, des marchés bio temporaires en partenariat avec la programmation des services municipaux».
Le maire, Didier Quentin, et son adjoint aux finances, Didier Simonnet, se sont succédé pour répondre aux interrogations soulevées par les élus d’opposition d’Union en mouvement.
Plusieurs critères plus directement liés à la reprise des Jardins du monde ont également emporté leur décision : le montant de la redevance annuelle dont s’acquittera le repreneur au profit de la Ville – 45 000 euros en 2012, 50 000 euros en 2013, puis 55 000 euros en 2014 -, ainsi que la durée de l’engagement que souhaitait la société, à savoir 25 ans. S