Ce n’est que quelques semaines après la micro période glaciaire qui a sévi début février que les dégâts ont commencé à être visibles : feuillage jauni et ramolli pour les palmiers dracaernas, feuilles et fleurs séchées sur place pour les mimosas. «En plus, janvier ayant été relativement doux, la végétation commençait à repartir et le gel est arrivé au moment ou la sève remontait», explique Bernard Giraud, premier adjoint, ami des plantes et de la nature.
Autant dire que l’on a jamais rencontré, à Royan, de telles conditions climatiques depuis une vingtaine d’années puisque les 15 gros palmiers phénix (originaires des îles Canaries) ont été plantés au début des années 90.
«Nous allons les élaguer et peut-être qu’avec le retour de la chaleur, ils repartiront», espère Philippe Couderc, responsable des espaces verts.
En revanche, il semble qu’il n’y a pas beaucoup d’espoir, pour ne pas dire pas du tout, pour d’autres plantes plus petites comme les dracaenas et les agaves. S