En se lançant dans la technique de vaporisation de la prostate par énergie laser, le service urologie du Centre hospitalier de Saintonge demeure à la pointe de la technologie. Il avait installé, en 2008, un lithotripteur fixe, générateur à ondes de choc détruisant les calculs rénaux, et promu, l’année suivante, un nouveau mode de traitement du cancer localisé de la prostate avec un appareil détruisant les lésions par des ultrasons d’une autre intensité.
Depuis décembre dernier, l’équipe d’urologues, conduite par le docteur Damien Emeriau dispose d’un laser Green Light (R), qui lui permet de traiter l’hypertrophie bénigne de la prostate dans des conditions d’intervention moins lourdes, tant pour l’hôpital que pour le patient.
N’empêche que cette «mandarine» qui grossit – le docteur Emeriau apprécie beaucoup les agrumes!
Lorsque le trouble est diagnostiqué par l’urologue, ce dernier propose d’abord un traitement médicamenteux.
Très efficace, cette technique n’est pas dénuée de complications, notamment de risques de saignements.
Lorsque la prostate est très volumineuse, l’urologue doit pratiquer une chirurgie ouverte afin de retirer la partie centrale de la prostate, responsable de l’obstruction.
«Cette chirurgie expose, elle aussi, à des risques de saignements et de complications», indique le docteur Emeriau.
Autre avantage, le retour à une activité physique, sociale et professionnelle normale dans des délais très rapides alors qu’une convalescence pouvant aller jusqu’à trois semaines est prescrite lors d’un traitement par chirurgie ouverte. S