Didier Quentin le disait, quelques jours après ce qu’il est convenu d’appeler la «crise de l’eau» survenue entre 12 et le 15 août : le temps du bilan et des enseignements viendrait, «à froid». En amont de cette réunion de travail, le député-maire de Royan a déjà partagé par courrier avec le préfet, Béatrice Abollivier, ses premières observations, qui prennent même la forme de propositions concrètes.
En toute logique, la Ville de Royan va devoir «rechercher des solutions durables pour garantir au mieux des volumes de l’ordre de 30 000 m3».
Raccordée à l’unité de pompage exploitée par le Syndicat des eaux de Chenac, cette usine assure une eau potable sans turbidité aux habitants du canton de Cozes.
Son coût : 2,5 millions d’euros, pour traiter une production de 300 m3/h.
Il faudra, au préalable, «trouver un terrain à proximité du site ou sur une commune desservie par le feeder ou encore sur la commune de Saint-Georges-de-Didonne, avant les premiers abonnés».
La Ville de Royan devra également suivre des procédures administratives dont on sait qu’elles peuvent prendre plusieurs mois.
Pour un investissement de 400 000 euros, comprenant également la réalisation d’une canalisation de 500 m pour rejoindre le feeder arrivant de Chauvignac, Royan pourrait disposer d’une capacité de production supplémentaire de 2 000 m3 par jour. S