Au moment où l’Eco-village des associations range ses cartons au hall Mendès-France, «Sud Ouest» a décidé de faire le point sur ce que représente ce monde associatif à Saintes. Avec 450 associations répertoriées par la maison des associations en septembre 2011 – Margarita Sola, l’élue en charge du dossier, parle même de 530 – Saintes est pour une ville de sa taille (27 934 habitants) fortement pourvue. À titre de comparaison, même s’il faut prendre des pincettes, la ville de Rochefort (26 455 habitants) totalise 316 associations et y consacre une enveloppe budgétaire de 3,3 millions d’euros.
Pratiquement autant que la municipalité de Saintes avec une enveloppe de 3,4 millions d’euros pour l’exercice 2011.
Toujours est-il que ce poids lourd historique de la vie saintaise qu’est le monde associatif représente un enjeu à la fois politique et financier.
Et celui qui a des ambitions politiques doit y prêter l’oreille et s’y forger un réseau.
L’élue réfute cependant le terme de clientélisme.
D’ailleurs, elle précise que c’est une commission d’attribution composée de représentants du monde associatif, du conseil des sages et d’élus qui valide ou non les subventions.
Elle parle de critères d’attribution fixés à l’avance.
Surtout que la ville est soumise à des contraintes budgétaires et que le montant du gâteau à se partager a très légèrement baissé de 15 000 euros cette année.
Alors, entre les centres sociaux qui voient diminuer leurs subsides et qui le font savoir, et le Gallia théâtre où l’on fait remarquer que la subvention stagne, le casse-tête est ardu. S