J’ai voulu faire du cirque parce que mes ancêtres, du côté maternel, étaient circassiens. Cette vie de circassien à l’ancienne, Alain Dézavelle l’a aimé. En dix-huit ans, il a participé à 80 tournages. Des téléfilms, des films, où les chevaux tenaient leur rôle. De monter à cheval aussi, du moins de manière aussi acrobatique qu’il l’a pratiqué pendant une partie de sa vie. Jamais, pourtant, Alain Dézavelle, alias Gavroche, n’a renié ses origines et son âme circassiennes.
Le spectacle, ce Breuilleton d’adoption y participe encore. Les vendredis et samedis, il exerce toujours son talent de dresseur de chevaux au Don Quichotte, le cabaret équestre de Saint-Agnant.
Il a fait son métier aussi d’un talent qu’il travaille depuis une quinzaine d’années, la magie, sous sa forme close-up, cette spécialité de la prestidigitation qui consiste à se produire très près des spectateurs.
La vie de sédentaire, il s’y est fait et bien fait.
Mais quand même, en revoyant sa roulotte remise à neuf au lycée de l’Atlantique, où ce chantier a servi de support pédagogique ces deux dernières années, grâce au concours de l’association Créa, il se verrait bien revivre, au mois de temps à autre, comme un nomade. S