Claude Caillé avait exprimé sa volonté, il y a longtemps, d’effectuer avant d’être inhumé une dernière visite à ses animaux, à son zoo. Une expression revenait d’une conversation à l’autre, hier : ce zoo de la Palmyre, qu’il a porté de 3 hectares à sa création, en 1966, à 18 hectares aujourd’hui, jusqu’à en faire le plus visité de France et probablement le plus beau, ce zoo, «son bébé, sa fierté, son orgueil, sa réussite», dixit son fils Patrick, ce zoo est «l’oeuvre de sa vie». Hier après-midi donc, 400, 500 personnes peut-être, ont effectué leur plus singulière visite du zoo de la Palmyre.
Devant l’enclos des guépards, élevés par la famille Caillé. Plus loin, au bout de cette ultime visite, nouvelle halte.
Plus tôt dans l’après-midi, au cours des obsèques célébrées en l’église Notre-Dame de Royan, le maire des Mathes, Robert Jono, avait loué dans son allocution «l’extrême bonté et l’extrême gentillesse» de celui à qui il succéda à la mairie en 1997.
Hier, le soin a été confié à deux élus, le député-maire de Royan Didier Quentin et Robert Jono, donc, de tracer les grandes lignes du destin de Claude Caillé.
Comme pour prolonger encore la flamme d’une vie incroyable qui a vu un vendeur de journaux tomber amoureux des animaux au point d’en faire sa vie.
Pour ces millions de visiteurs qui, en l’espace de quarante-cinq ans, ont touché du doigt le message dont Claude Caillé s’était fait le porte-voix au fil du temps. S