Il y a eu au départ des erreurs de calculs qui ne sont pas de notre fait, je ne vois pas pourquoi on en subirait les conséquences! Le député-maire, qui était en voyage au Japon quand le président du Conseil général de la Gironde, Philippe Madrelle, a adressé un communiqué incendiaire en fin de semaine dernière (lire «Sud Ouest» de vendredi) dans lequel il déplorait le «blocage» de Royan dans ce dossier, n’a pas tardé à régir. En 2002 lors de la mise en service du nouveau bac – l’amphidrome – «La Gironde», plus important que le précédent, il s’est avéré que les courants et la forte houle à marée haute posaient des problèmes techniques lors des accostages à Royan.
Des réunions entre les deux départements concernés et la ville de Royan ont été organisées pour tenter de trouver une solution technique. Plusieurs propositions ont été retenues, dont celle de rallonger de 40 mètres la digue dans l’axe de la jetée Sud.
En septembre dernier, le député-maire de Royan faisait part de ses plus expresses réserves à Philippe Madrelle, et en décembre il lui écrivait son opposition aux travaux et les raisons de son refus «[\u2026] Je ne peux en conscience et en l’état du dossier, assumer un tel risque pour l’économie touristique de Royan», concluait Didier Quentin.
Pourquoi pas un allongement de la digue, mais de l’autre côté, vers Foncillon. S