Il y a un peu plus d’un an, un nouveau commerçant apparaissait sur le marché de Jonzac, de Blaye également (Sud Ouest du 1er décembre 2009). À l’époque, le Charentais-Maritime Alain Rolland essayait de persuader ses amis et associés du GAEC Boisreneau, à Courpignac, de l’intérêt de vendre une partie de leur production en direct. Quitte à se transformer, plusieurs fois par semaine, en commerçants non-sédentaires. Et à «faire les marchés».
«Nous sortions des grèves de juillet et des manifestations pour tenter d’obtenir une revalorisation du prix du lait», expliquait-il alors. De la réflexion à l’action, les «laitiers» Charentais-Maritimes n’ont pas mis des années.
Un an après, alors que les prix du lait restent largement en deçà des espoirs et des besoins des producteurs, Alain Rolland et son lait fermier du GAEC de Boisreneau sont toujours là .
Un argument qui a pesé dans les discussions entre associés sur l’opportunité et la rentabilité éventuelle de cette commercialisation directe. Mais les yaourts, je suis persuadé que cela marcherait aussi. S