Tant qu’ils auront la force de témoigner, de rapporter aux jeunes en particulier, ce que fut le quotidien de leur vie de résistants déportés, Guy Châtaigné et Jacques Grébol continueront de marcher droit devant eux, vers les autres, en trouvant encore le courage de se retourner sur leur vie. Parce qu’en parler inlassablement, c’est permettre à tous de savoir, d’essayer de prendre la mesure de l’Histoire de France en vrai, douloureusement souvent, ce qui fut leur cas.
Tous deux, hier, racontaient ce passé si vif encore dans leur corps et dans leur coeur, aux élèves de troisième du collège Léopold Dussaigne.
Dans le cadre de ce concours où se sont déjà brillamment illustrées d’autres Jonzacaises l’année dernière, les jeunes filles vont réaliser un document vidéo.
Dans la clandestinité des réseaux de résistance d’abord, puisque Guy se trouve être le seul survivant du premier groupe de résistants créé à Jonzac, tandis que Jacques était un résistant bordelais.
Ils ont évoqué la part d’inconscience qui les animait. S