En faisant le tour des quartiers concernés, Anita Cornu-Caillaud, Marcel Défigier et une poignée de riverains du marais de Pousseau, dans sa partie urbaine, ont dénombré 284 personnes assujetties à la taxe de l’Association syndicale constituée d’office (Asco) du marais. Autant d’habitants contrariés de découvrir, du jour au lendemain, qu’ils étaient adhérents de fait d’une association – elle-même constituée d’autorité par la loi – dont ils n’avaient jamais entendu parler.
Ces riverains de Pousseau nouvellement imposé, dans leur immense majorité, ont contesté la forme et le fond.
Ils ont notamment sollicité le député-maire, Didier Quentin, qui, de sa plus belle plume, a interpellé le préfet, Henri Masse, sur la question, par un courrier daté du 22 octobre.
La démarche a abouti à la tenue d’une réunion, le 15 décembre dernier, à la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), «où il a été prévu», a confirmé par écrit Didier Quentin aux pétitionnaires, «la réduction du périmètre de l’association, afin d’en extraire les lotissements».
La proportion de la modification excédant les 7 % de la superficie totale, cette réduction devra être entérinée au cours d’une assemblée générale de l’association syndicale, programmée demain. S