Ici, la Charente fait une boucle des plus charmantes ; là , le Coran se glisse dans les herbes folles. Ici encore, un bras de la Seugne glougloute dans un vieux lavoir ; là , l’estuaire de la Gironde encercle comme une armée liquide le frêle îlot de maisons perchées sur la falaise. Tous ces villages sont faits de «pierres et d’eau». Certains sentent l’iode et l’ambre solaire l’été, d’autres le terroir et l’herbe mouillée l’hiver.
Mais tous ont en commun un patrimoine bâti de qualité architecturale ou historique et un point d’eau : étang, rivière, estuaire, ou bord de mer.
«Nous leur demandons également de répondre à certains critères logistiques indispensables : avoir moins de 3 000 habitants, un point d’accueil touristique, un parking et pas de verrue dans le paysage», précise Jean-Claude Godineau, vice-président du Conseil général qui a piloté le dossier avec Charente-Maritime Tourisme et créé l’association qui regroupe ces communes.
Nous comptons sur eux pour renvoyer des touristes vers ceux qui en ont moins.