Depuis hier, Sauveur Méglio a vu l’une des mentions de sa carte de visite rayée par le directeur du centre hospitalier de Royan-Vaux, Francis Vernalde. Il n’est plus «que» médecin urgentiste, délégué régional de l’association des médecins urgentistes de France (Amuf), conseiller municipal délégué à la santé. Sauveur Méglio, la semaine dernière (notre édition du 20 janvier), déflorait une partie des premières conclusions des experts visiteurs venus inspecter le centre hospitalier, dans l’optique de la reconduction de la précieuse certification de la Haute Autorité de Santé (HAS).
Mon rôle de syndicaliste, dans ce pays démocratique qu’est la France, c’est d’avertir et de dénoncer.
Ce qu’il fait est une atteinte inadmissible aux droits fondamentaux des syndicats.
Francis Vernalde, attaché au devoir de réserve qui sied à sa fonction, ne fera «aucun commentaire» sur sa décision ou les états d’âme de son ancien chef de pôle «urgences et médico-technique».
Le directeur du centre hospitalier glisse toutefois que les prises de parole publiques de Sauveur Méglio ne sont «pas la seule raison» de son éviction, consécutive à «une succession de problèmes». S