Régis Léau commence à en avoir ras la casquette. Son père, André, a réintroduit le baudet du Poitou dans l île en 1985. Lui-même a repris les rênes en 1996. Et voici que ce travail d’un quart de siècle, qui a transformé le petit élevage familial en entreprise (à peu près) viable, est aujourd’hui menacé par quelques indélicats qui veulent lui tondre la laine sur le dos.
Que ses baudets du Poitou soient les monuments les plus photographiés de l île réjouit Régis Léau.
L «âne en culotte» est une marque protégée, qu’on se le dise.
Il a dessiné un logo et créé des produits dérivés qu’il commercialise sous son enseigne.
Tee-shirts, casquettes, peluches, cartes postales, savon au lait d’ânesse, le chiffre d’affaires annuel est d’environ 60 000 euros pour un revenu mensuel proche du Smic.
Régis Léau a deux entreprises dans le collimateur.
L’une décline les ânes en culottes sur tout un tas de supports «made in China», thermomètres, magnets, boules à neige, sets de table, peluches\u2026 Et la seconde n’est autre que la prestigieuse Monnaie de Paris : elle a frappé une médaille inspirée de la plus connue des photos de l’élevage, celle de deux ânes qui se font un bisou.
Il a demandé conseil à une juriste rochelaise spécialisée dans le droit de la propriété intellectuelle. S