Des universitaires rochelais sont allés sur le sable. Parce que les études touristiques se limitent en général à opposer les données sur les estivants et celles sur la population locale, et parce qu’il n’y a jamais de meilleurs accès aux sites touristiques que ceux pensés en fonction d’une fine connaissance des usagers.
Objectif : resserrer les rangs entre chercheurs et usagers de ces espaces maritimes, à un an de la signature ministérielle qui devrait créer le parc marin estuaire de la Gironde et pertuis charentais.
C’est dans ce cadre que la géographe rochelaise Gabrielle Mossot développe donc un pan du chantier ouvert par l’Observatoire d’évolution des pratiques de tourisme et de loisirs.
On apprend que les plages charentaises sont survolées par les universitaires depuis deux ans dès qu’elles se garnissent de parasols en été ; que des ballons stationnaires sont envoyés dans le ciel pour étudier les mouvements des «plageurs», néologisme tout scientifique qui situe l’objet du sujet!
43 % des touristes qui les fréquentent logent dans des hébergements marchands, près d’un quart est constitué de résidents principaux charentais-maritimes, 6 % de résidents secondaires, 14 % sont accueillis chez des parents ou amis. S