Là , sous ce quartier neuf et populaire de La Rochelle où l’on ne roule guère sur l’or, on produisit du sel pendant des siècles. Les salines ou marais salants rochelais, comme ceux de Brouage, de l île de Ré ou de Noirmoutier, attiraient des marins et marchands de toute l’Europe du Nord. Les Hanséates, les Norvégiens, les Russes, les Anglais leur ont succédé.
Et cette longue quête du sel de l’Atlantique destiné à conserver les aliments ne s’est guère terminée qu’à l’aube du XXe siècle avec l’invention du\u2026 réfrigérateur.
Le succès historique du sel charentais est donc d’abord un compromis économique.
Ce dont se chargea Aliénor d’Aquitaine en 1160, promulguant un recueil de jurisprudence, les rôles d’Oléron, premier code maritime de toute l’Europe.
Du sel, un port, une clientèle, La Rochelle devint vite incontournable.
On les retrouve parmi les armateurs protestants influents qui mélangèrent allègrement et sans états d’âme le sel, le vin, le sucre des Antilles, les esclaves et les épices. Ici