Hier à Fouras, la bruine ressemblait à une douche froide. Par la rumeur, la petite station balnéaire venait d’apprendre que «sa» pointe de la Fumée, jusque-là en zone orange dans le dispositif d’après-Xynthia, virait au noir. Le chantier du nouveau front de mer avait beau être livré hier même, rien n’y faisait, l’ardeur n’y était pas. Le centre-ville ne pouvait pas rire, pendant que la Fumée pleurait.
Au Bois-Vert (en noir aussi pour le haut de l’avenue) et à la Fumée, où bon nombre de maisons secondaires sont fermées avant l’été, peu de monde était là .
Jacques et Francette Schmutz habitent à l’année avenue du Bois-Vert.
Toujours dans cette avenue, Roland Macassard est carrément en travaux dans sa maison principale.
Comme rien ne bouge, j’ai relancé les travaux.
Patricia Chaillou, dont la maison secondaire est quasiment au bout de la pointe de la Fumée, comme son voisin, Jean-Jacques Bégué, n’a essuyé aucun dégât des eaux.
Jean-Luc Guilmard, vice-président de l’association Vivre à Fouras – la Fumée», reçu à la préfecture hier avec les élus fourasins, annonce déjà une action collective, «pour contester la légalité du zonage qui est une mascarade. Source