Mais les aménagements intérieurs de la future navette qui reliera La Rochelle à Boyardville n’en sont qu’à leurs balbutiements. Les promoteurs de cette liaison, associés au sein de la société par actions simplifiée oléronnaise Littoral express, assurent de la mise à l’eau du «Saint-Vincent de Paul» dans la deuxième quinzaine de mai, et de sa mise en exploitation début juin.
En temps, dans le cadre de l’Association pour le transport en Oléron (Ateo) qui, depuis quatre ans, milite pour cette ligne maritime régulière et annuelle.
Du côté des infrastructures d’accueil à quai, la Régie du port de plaisance de La Rochelle met la main à la poche pour réaliser un nouvel appontement dans l’avant-port, tandis que, côté oléronnais, le Conseil général, la Communauté de communes d’Oléron, la commune de Saint-Georges-d Oléron mettent au pot commun pour la réalisation d’un appontement provisoire dans le chenal de la Perrotine.
Sur les bases d’une étude de marché, Jean Thesmier et Luc Barek estiment entre 35 000 et 45 000 passagers ce marché de niche.
Ils ajustent leur équilibre budgétaire avec un billet adulte de 20 euros (tarif modulable pour les groupes) et un effectif de sept personnes : trois salariés sur le bateau, quatre à terre.
Avec quatre places permanentes pour les handicapés, mais surtout la possibilité pour un groupe d’une quinzaine de personnes à mobilité réduite de verrouiller à bord les fauteuils durant la traversée, le «Saint-Vincent de Paul» dispose d’un argument supplémentaire.
Il faut considérer le type de clientèle.
Littoral express louera des vélos, et espère le développement d’un service de véhicules électriques, avec le concours de la communauté de communes (CDC). Source