Didier Quentin n’a plus la majorité. Il s’est repris, estimant ne pas avoir à faire ce cadeau à ses opposants. Un tacle qu’il conclue en général d’un «je ne démissionnerai pas! Le retour aux urnes est présenté par beaucoup comme le moyen le plus efficace pour clarifier la situation, dans un sens comme dans l’autre.
Que dans les villes de plus de 3 500 habitants, de nouvelles élections générales sont organisées s’il est constaté la vacance de plus d’un tiers des postes au sein du Conseil municipal.
Le premier magistrat doit donc composer, dans le cadre de cette «règle du montant», avec ses six colistiers non élus figurant encore en queue de liste.
La situation du groupe d’opposition est considérablement plus complexe.
La «coalition» est composée de six membres issus de trois listes opposées à Royan Uni en 2008 et de 10 dissidents de la liste de Didier Quentin.
Aucun de ces derniers ne peut raisonnablement rendre son mandat sans prendre le risque de voir installer un conseiller «montant» favorable à Didier Quentin.
Et donc redonner au député-maire cette majorité – même courte – qui lui fait défaut.Source