Rochefort : “Moins d’esthétisme” et plus de vie en centre-ville

Faut-il craindre une mise sous cloche du patrimoine? Le point avant le débat de ce soir, en présence de spécialistes de la rénovation urbaine, organisé dans le cadre du mois de l’architecture et du cadre de vie. Officiellement créé au mois de novembre dernier, le secteur sauvegardé de Rochefort englobe 137 hectares, soit 1 393 immeubles.

Initiés par la loi Malraux en 1962, les secteurs sauvegardés ont pour objectifs de mettre en valeur des centres urbains historiques qui le méritent.

À l’époque, il s’agissait d’éviter la destruction systématique menée par les politiques de rénovation urbaine qui faisaient place nette du bâti ancien au profit de nouvelles constructions.

Contrairement au PLU (plan local d’urbanisme) jusqu’ici en vigueur, le secteur sauvegardé prend en compte la protection du bâti extérieur mais aussi l’intérieur.

Véritable document d’urbanisme, le plan de sauvegarde s’applique à toutes les composantes qui régissent le centre-ville, du commerce au stationnement en passant par la politique de logement.

En clair, commerçants, propriétaires ou Ville ne peuvent pas construire, démolir ou rénover à leur guise.

«Il ne faut pas que l’esthétisme prime sur la vie», résume Bruno Coussy.

L’architecte cite l’exemple des centres historiques de Marseille, Nantes, Rennes ou Bayonne.

Une coopérative d’habitants regroupe des personnes qui veulent gérer et améliorer ensemble les logements qu’ils occupent dans un même immeuble ou sur un même terrain. Source

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