Vingt ans après son classement au titre des Monuments historiques, le logis de l’écrivain souffre du temps qui passe. Jusqu’à l’automne, une équipe d’experts en conservation préventive établit l’état de dégradation des collections. Aussi biscornue et encombrée que l’esprit de son illustre hôte, la demeure de Pierre Loti n’a évidemment pas été conçue pour être un jour reconvertie en usine à touristes.
Un cautère sur une jambe de bois, hélas, puisque les experts actuellement à son chevet préconiseront vraisemblablement la fermeture – provisoire – du site.
Qu’il s’agisse des tapisseries, du bois, des tissus ou des milliers d’objets, la maison subit d’autant plus les outrages du temps que 25 000 personnes y passent chaque année avec leurs microbes, leur chaleur et leurs petites bébêtes sous les chaussures.
Les experts de l’agence Futur Antérieur sont chargés de ce diagnostic et, surtout, de trouver les meilleurs remèdes.
Outre des visites limitées, le futur chantier de rénovation risque donc d’entraîner la fermeture du musée?
Elle coûterait sans doute aussi cher que la rénovation et ferait perdre tout son cachet au lieu.
Déjà pour régler le problème de l’accueil des handicapés, mais surtout peut-être pour créer un centre d’interprétation que nous ne pouvons justement pas faire dans la maison de l’écrivain.
La municipalité a confirmé, hier, avoir levé l’arrêté de péril imminent concernant depuis mercredi dernier le pont transbordeur.
La reprise de tension du tirant (câble) du pont a été effectuée par une entreprise spécialisée, mandatée par la Direction des affaires culturelles. Source