Le nouveau statut des vins de pays charentais, officiel depuis le 1er août 2009, est l’occasion pour la filière de réfléchir à ce rendement, de le maintenir ou de l’augmenter. C’est l’enjeu principal que Caroline Quéré -Jélineau, viticultrice à Chaniers (17) et présidente du syndicat des producteurs de vins de pays charentais, expose aujourd’hui.
Cette révision du rendement est rendue possible par la réforme en cours qui a fait des vins de pays charentais une Indication géographique protégée (IGP), placée sous la tutelle de l’Inao, Institut national des appellations d’origine.
L’IGP, «un signe de qualité européen», est un atout selon Caroline Quéré -Jélineau.
Le viticulteur fait une «demande de revendication» (agrément) juste avant une transaction, avant une commercialisation.
Par exemple à l’étape de la mise en bouteille, lors de la vente à un négociant, etc.
Comment se positionner vis-à -vis des vins de pays départe-mentaux (Charente et Charente-Maritime) qui ont des rendements de 120 hectolitres par hectare?
Tout ce petit monde peut se faire concurrence sur un même territoire. Source