«Un monde de quiétude, de sérénité», «un havre de paix exposé plein sud avec accès direct à la mer» : le site Internet de l’Atalante, à Sainte-Marie-de-Ré, est truffé de ces petites phrases qui, à la lumière de ce qui s’est passé dans la nuit du 27 au 28 février, paraissent aujourd’hui dérisoires, voire déplacées.
Hier, plus d’une semaine après le passage de Xynthia, sapeurs-pompiers, membres de la Croix-Rouge et employés continuaient à déblayer ces grands bâtiments bas, ravagés par la submersion.
L’hôtel-restaurant et le centre de thalassothérapie font face à la mer et affichent un splendide isolement derrière les vignes.
Il a établi son QG de campagne au premier étage de l’établissement.
Après coup, on peut se dire que l’on aurait dû faire évacuer dans l’après-midi.
L’hôtel est à 20 mètres de la mer, les bâtiments 3 et 4 au-dessous du niveau de l’eau.
Je suis vite rentré pour réveiller les clients de l’hôtel, au rez-de-chaussée.
Suivi psychologiquement, Michaël ne cesse de faire des cauchemars depuis une semaine.
Dans l’accès direct à la mer, ce qu’il craint désormais, c’est la réciproque. Source