Ne comptez pas sur Tony Brin pour tirer une quelconque fierté d’avoir reçu, hier, le ministre de l’Agriculture et de la Mer, Bruno Le Maire.L’ostréiculteur rétais basé sur la route de La Couarde a présenté les dégâts de son exploitation, comme il l’a fait auprès de l’huissier qui est venu constater lundi matin.
Il préfère parler au nom des 1 100 entreprises et des 20 000 employés du secteur que compte le département.
Mais puisque son cas devait servir d’exemple au ministre, il a dit ses pertes essentiellement matérielles (ses parcs n’ont pas été touchés) qu’il chiffre cependant à plus de 100 000 euros.
L’engagement ministériel auprès de la profession et les aides annoncées par Bruno Le Maire l’ont réconforté malgré une prudence de rigueur (lire également en page 2).
Les Rétais avaient le savoir-faire, bien plus que certains ingénieurs.
Mais que voulez-vous, aujourd’hui, on préfère tracer des pistes cyclables et des parkings pour touristes plutôt que d’entretenir les digues.
Maintenant, il craint de subir une fermeture administrative alors que les eaux souillées ont envahi l’exploitation créée en 1932. Source