Hier matin, les ronds dans l’eau d’une dizaine de civeliers dans le Grand Port maritime de La Rochelle avaient pour but d’inciter à la production d’images.Les premiers expliquant aux représentants de l’État la fragilité économique à laquelle ils sont exposés et levant le blocus du port dès la fin de l’entretien.
Sur le papier, 14 des 61 tonnes que sont autorisés à capturer les marins français (en vertu d’un quota européen), durant cette campagne, sont susceptibles de rejoindre l’Orient.
Mais le retard pris par la Commission européenne dans l’approbation du plan de gestion anguille français ferme cette porte.
Par ce mouvement à La Rochelle, des blocages à Saint-Nazaire, arrêt de pêche dans plusieurs ports civeliers de Vendée, les pêcheurs veulent accélérer la prise de décision de Bruxelles.
Le second motif de la colère, c’est ce sentiment diffus qu’expriment les civeliers d’avoir «cotisé» au train de mesures contraignantes du plan de gestion, sans contrepartie.
Il faut rappeler que ce plan vise à limiter d’une part l’effort de pêche, d’autre part à organiser le repeuplement de l’anguille.
Des licences dont, par ailleurs, le nombre n’augmentera pas, tandis que 39 civeliers sont partis au plan de sortie de flotte ces deux dernières années en Charente-Maritime. Source