Didier Quentin a beau avoir passé l’âge de «passer un tel examen», le député-maire s’est pourtant astreint vendredi soir à une véritable répétition de la prestation orale que trois de ses élus municipaux et lui-même devront livrer, le 18 novembre prochain, au ministère de la Culture, à Paris.
Après près de deux ans de travail sur son dossier de candidature au label «Ville d’art et d’histoire», entre réflexion, collecte de données en tous genres, une délégation de quatre élus présentera un dossier plus proche de l’ouvrage touristico-patrimonial que de la simple synthèse.
L’occasion pour le maire de vanter «un patrimoine urbain très riche, bien que très récent» et «un patrimoine naturel tout aussi riche».
Une anecdote, à son sens, résume l’ambiguïté du rapport qu’entretiennent les Royannais avec leur ville.
Les bombardements de 1945 ont durablement métamorphosé Royan.
On sait déjà que l’actuelle zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) sera transformée en AMVAP, Aire de mise en valeur du patrimoine. Source