Du coup, chaque année, nous devons en racheter 1 500 unités. À 10 euros pièce, le calcul est simple : la régie du port dépense chaque année 15 000 euros pour racheter des bacs. Ces bacs bleus, clairement identifiables puisqu’y figure d’ailleurs la mention «Criée de Royan», peinent trop souvent à retrouver le chemin du port. Leur circuit théorique ne devrait pas connaître de détour.
La régie prête les bacs aux pêcheurs.
Les acheteurs prennent ensuite possession de leur marchandise, toujours conditionnée dans les fameux bacs bleus.
David Passerault parle élégamment d «évaporation» des bacs, «entre la cinquantaine de bateaux de la flotte de Royan, les mareyeurs, qui tardent parfois à les ramener, les vols, aussi».
Ces 15 000 euros, nous pourrions les consacrer à la maintenance des infrastructures, à des investissements.
Le directeur de la régie du port ne veut «stigmatiser personne», juste faire convaincre ceux qui auraient en leur possession des bacs estampillés «Criée de Royan» de les rapporter au port de pêche. S