Le projet est né d’une idée d’Agathe Morin, la présidente de l’association socioculturelle de la maison d’arrêt saintaise. «Elle m’a contactée en janvier 2009 pour me demander si cela m’intéressait d’intervenir au sein de la prison», indique Marie Tillard. La peintre a pris le temps de la réflexion, pendant un an et demi, avant de s’engager dans l’aventure.
Elle a rencontré deux autres artistes qui étaient déjà intervenus à la maison d’arrêt et qui lui ont fait part de leur expérience, la chanteuse Sophie Borgeaud et le plasticien Benoît Hapiot.
Il s’est déroulé sur deux mois, à raison d’une séance par semaine.
Cependant, au fil des séances, ils se sont lâchés.
Il n’avait pas touché un pinceau depuis vingt ans.
Le résultat – étonnant – est à découvrir, à partir de ce soir, à la galerie du Pas sage.
Pour sa part, la peintre savoure l’expérience.
La confiance s’est immiscée peu à peu. Source