Ces deux chiffres motivent un soutien spécifique du Conseil général, à l’heure où l’Union européenne resserre ses exigences en matière de qualité des eaux de baignade. Au commencement était une directive au doux matricule de 2006/7/CE sur les plages ouvertes au public. Pour atteindre les nouveaux critères de qualité (avant 2015), ce règlement exige que les communes balnéaires établissent des «profils de baignade».
À partir des résultats d’analyses déjà connus, ces profils devront comporter, dès lors qu’un risque de pollution est avéré, un inventaire des sources de pollution sur le bassin versant, au régime duquel la zone de baignade est associée.
Selon une estimation, le coût global pour établir les profils de l’ensemble des baignades du département serait de 1 192 000 \u20ac.
Le second volet de l’action départementale, c’est la création d’un réseau de surveillance de la qualité des eaux de baignade.
Pour l’heure, les 98 sites de baignade maritimes ou d’eau douce font chacun l’objet de 6 à 20 contrôles par saison, un rythme qui va croissant en cas de pollution.
Ainsi, en 2009, le laboratoire d’analyses Sèvres-Atlantiques, basé à La Rochelle, a réalisé 841 analyses en 2009 sur les baignades de Charente-Maritime. Source