L’identification criminelle est à la mode. Pas une journée ne passe sans qu’une série télévisée, américaine le plus souvent, ne mette en scène des détectives en blouse blanche, prélevant et analysant pour le compte de lajustice et la recherche de la Vérité. Loin des fantasmes de l’imagination des scénaristes, cette science conserve sa part de mystère.
Évidemment, ça ne se passe pas tout à fait comme ça, même aux États-Unis.
Après le tsunami en Asie du Sud-Est, en 2004, deux victimes européennes sur trois ont été identifiées grâce aux dents.
Aussi efficace soit-elle, cette discipline reste dans l’ombre d’un autre mode d’identification, plus moderne : l’ADN.
Nous réunissons des chercheurs, des policiers, des gendarmes, des magistrats au sein d’un même congrès.
Parmi les intervenants, figurent quelques pointures internationales, comme le paléoanthropologue Michel Brunet, «père» de Toumaï, ou l’Américaine Leslie E. Eisenberg, du Wisconsin, dont la spécialité, l’anthropologie légale (l’identification des corps à partir des ossements), qui a inspiré des feuilletons télévisés, n’existe pas en France.
Une large partie du séminaire sera consacrée aux apports du dossier dentaire en criminalistique. Source