C’est l’une des communes littorales épargnées par la polémique sur les zones tracées d’autorité par l’État. Mais le danger de la submersion ne laisse cependant pas indifférent le maire et conseiller général du Château-d Oléron. Ne serait-ce que parce le 28 février dernier, 80 habitations ont été sinistrées sur ce territoire.
Lors de la session plénière de l’assemblée départementale, qui s’est tenue lundi à La Rochelle, Michel Parent a avancé son pion sur la table des propositions pour prémunir les habitants d’une part et les huîtres, dans les secteurs de production comme l’est sa commune, d’autre part.
Chenal des Brandes, le 28 février dernier, le pont Napoléon a pu contenir une partie de la submersion, protégeant ainsi le marais situé en amont et bordé, au loin, des premières habitations de la commune voisine de Dolus-d Oléron.
Certes, barrer sans exception tous les chenaux côtiers est illusoire, ne serait-ce que pour des contraintes techniques liées à la largeur de certaines de ces voies d’eau, donc de coût.
Dans son idée, le préalable serait un recensement précis des chenaux d’Oléron, des rives de la Seudre et, au-delà , en direction de Rochefort.
Beaucoup d’inconnues donc, mais le maire du Château-d Oléron – remercié par le président du Conseil général pour sa proposition – s’accroche avec conviction au sujet. Source