Nous n’étions pas au coeur de la tempête. Mais le traumatisme de 1999 reste prégnant. Pour les élus de ce port de Gironde, les digues ne sont plus une protection. Pire, même : elles n’offriraient qu’un faux sentiment de sécurité. Les élus mortagnais veulent aujourd’hui des réponses. Il s’agissait clairement de créer des polders pour mettre des terres en culture.
Ces digues ont protégé Mortagne des petites crues auxquelles la population était pourtant habituée.
Pendant 25 ou 30 ans, l’eau a cessé d’envahir les rues.
Les riverains ont oublié les leçons du passé.
Ce n’était plus une inondation, mais bien un raz-de-marée qui s’est abattu sur Mortagne.
Mais qui a la responsabilité de l’entretien?
Depuis dix ans, nous posons la question, sans avoir de réponse.
Ces digues «orphelines», «nées sous X», ont été construites sur des terrains privés.
Durant cinq ans, les propriétaires ont reçu une indemnisation de l’État.
Le conservatoire du Littoral a racheté certaines de ces terres, sur lesquelles il va, semble-t-il, réimplanter une activité d’élevage.
Les riverains du port seraient embêtés de temps en temps.
L’autre rive de la Gironde a également des ouvrages de défense, trois ou quatre fois plus hauts que les nôtres. Source