Quelques jours avant la sortie de «Mammuth» sur les grands écrans – ce sera le mercredi 21 avril – Benoît Delépine animera demain samedi, à 20 h 30, au Gallia-Théâtre, une projection en avant-première de ce film qu’il a co-réalisé avec Gustave Kervern, son complice de toujours. Ce long-métrage a été tourné l’été dernier en Charente mais aussi sur la Côte de Beauté, à Royan, Saint-Palais-sur-Mer et Vaux-sur-Mer.
Film bluffant, hilarant et poignant, «Mammuth» donne à voir un Gérard Depardieu étonnant.
Dans «Mammuth», Depardieu, usé par l’âge, est aussi gras que les carcasses qu’il manipule chez Sodiporc, lors de sa dernière journée de travail avant la retraite.
Pendant son périple sur les traces de son passé, au guidon de sa «Mammuth Munch 1973», Serge Pilardosse, ou Gérard Depardieu, c’est tout comme, révèle une poésie, une sensibilité extrêmes.
Une âme d’agneau, vierge de toute impureté, guidée par le fantôme de son amour passé, incarné par Isabelle Adjani.
«Ce film était écrit comme un film un peu révolté, c’est devenu un film d’amour», glisse Benoît Delépine, Charentais d’adoption depuis maintenant douze ans. Source