La Côte de Beauté aurait pu rêver d’un lifting moins vigoureux. Ce secteur, qui a payé un lourd tribut – tant humain que matériel – à la tempête de 1999, semblait avoir été raisonnablement épargné par Xynthia. L’environnement pourtant préservé du fleuron balnéaire de Charente-Maritime a été particulièrement mis à mal.
Les collectivités sont sur le pied de guerre.
Talmont-sur-Gironde regarde son parc de carrelets comme un cimetière patrimonial.
La priorité est cependant donnée aux falaises, éboulées en de nombreux points.
Certains blocs ont écrasé les pontons d’accès aux carrelets.
Cela nous pose de gros problèmes de sécurité.
La sécurité est également au centre des préoccupations des élus de Meschers-sur-Gironde.
Le maire, Jean-François Négret, s’apprête à embarquer pour aller constater les dégâts, par la mer.
Des éboulements ont eu lieu entre le port et les grottes.
Les falaises de Suzac ont été fragilisées par la tempête.
À Saint-Palais-sur-Mer également, les accès au Pont-du-Diable ont dû être interdits au public.
Ce professeur de sciences de la vie en retraite, auteur d’ouvrages de référence sur la géologie de la presqu île d’Arvert, considère l’ampleur des dégâts. Source