Il ne faut pas parler cette fois de troisième tour social, mais plutôt de premier.
Avec la grève annoncée dans l’Éducation nationale, aujourd’hui, on en est pratiquement à un mouvement de protestation par jour depuis le début de la semaine.
À quelques heures du premier tour des élections régionales, il est difficile de ne pas y voir un lien de cause à effet.
Mercredi, la justice est descendue dans la rue dans une unité assez rare entre avocats, magistrats et personnels pénitentiaires, contre les réformes de la justice.
«On s’attend à une forte mobilisation», assure Jean-Pascal Méral, responsable du Snes Aquitaine.
Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département Opinion à l’Ifop, note que ces manifestations à répétition s’inscrivent «dans un contexte de crise». Source