Inutile d’éplucher le cahier des petites annonces, celle-ci est purement fictive. Mais la réalité pourrait bientôt rattraper la fiction. Depuis un an, la Ville de La Rochelle mène une réflexion sur le devenir de cet équipement de 35 000 mètres carrés, dont 10 000 mètres bâtis, situé au coeur de la zone d’activités de Périgny.
«Nous sommes au courant que la Ville souhaiterait se séparer du marché de gros», confirme Maryse Doublet, productrice et présidente du syndicat des grossistes et maraîchers.
On est bien loin de l’âge d’or, quand les halls grouillaient d’activité au petit matin.
«Quand le marché a ouvert, il y avait beaucoup moins de grandes surfaces», se souvient Daniel Martin, le plus ancien grossiste des lieux.
Si, au vu de sa fréquentation, le marché de gros semble péricliter, ce n’est, en partie, qu’une impression.
Il parvient encore à réaliser un chiffre d’affaires annuel de 25 millions d’euros.
«Nous subissons actuellement une baisse d’activités, mais ce n’est pas lié au marché de gros, c’est général», analyse Cyril Ardouin, responsable de Pomona (grossiste).
Aujourd’hui, ils fréquentent beaucoup moins les marchés et se font davantage livrer les produits à domicile.
Tant que le bâtiment ne sera pas rénové, ce sera difficile de faire revenir du monde. Source