Rochefort n’est jamais en mal d’expositions, que ce soit au musée Hèbre, à la médiathèque, au Centre international de la mer ou encore à la Galerie royale, par exemple. On le sait, on dit qu’on va y aller, il reste encore du temps et puis, les heures filent, les expos passent et trépassent.
Une oeuvre déjantée d’un artiste qui ne l’est pas moins et qui, tout en se livrant à son art de peintre et sculpteur, livre un message sur le monde qui nous entoure.
Ce que d’aucuns prendront pour de la dérision est surtout une critique de la mondialisation, de l’uniformisation à travers une culture fausse qui lamine toutes les cultures dans leurs différences.
Pour leur dernière expo de l’année, on peut dire que Claude et Rachel Maetz, les galeristes de la Galerie royale, ont mis le paquet.
En tout cas, Jacqueline Poulet, la veuve du peintre aujourd’hui disparu, a choisi la galerie rochefortaise pour y exposer les quarante-huit tableaux issus de la collection personnelle du nouvel impressionniste.
Beaucoup de toiles ont été vendues, mais il en reste.
À côté de Poulet, on trouvera aussi des sculptures de Georges Charpentier.
Claude Maetz n’osait rêver à cette expo et pourtant il présente des bronzes de ce sculpteur qui n’expose plus.
Cette exposition sur le canal de Panama, son aventure historique, économique et humaine, se terminera le 3 janvier également.
C’est riche de textes, de cartes, de photos et très intéressant.
Connue et reconnue en France et à l’étranger pour son travail sur les cartes géographiques, Ghislaine Escande propose un superbe travail intitulé «Passages», composé et recomposé à base d’anciennes cartes du monde.
Didier Ghislain, architecte et graphiste, signe des dessins qui mettent en images les projets d’architecture de Nouvel, Perrault, Lyon ou Shigeru Ban. Source